Ce choix n'était absolument pas basé sur l'usage, cette maladie étant parfaitement traitable avec des antibiotiques simples comme la pénicilline ou la doxycycline, dont le coût était déjà négligeable, mais basé sur un choix expérimental qui n'avait jamais fait démonstration de son efficacité chez l'Homme. Quoi qu'il en soit, les États-Unis ont commandé des tonnes de ciprofloxacine, stockées dans différents dépôts du pays pour faire face à cette menace bioterroriste, et la France a suivi cette stratégie pour un coût absolument considérable. J'avais pourtant soumis mon point de vue au ministre en rédigeant un prérapport en 2002: il n'y avait aucune raison de constituer des stocks de ciprofloxacine à cette époque. Mon hypothèse est que l'influence des laboratoires avait été considérable et que la France avait suivi, comme souvent, les recommandations du Center for Disease Control sans les réanalyser. (Épidémies. Vrais dangers et fausses alertes. Raoult, Didier. ISBN: 978-2-7499-4404-3. Michel Lafon. 2020, p.25)
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June 22, 2021: le "fact checking" ou "desintox". Les virus bactériophages. | June 22, 2021 | June 29, 2021 | 280 |